Ces dernières années, les ratios d'exploitation dégradés des hôpitaux publics influencent largement le besoin d'autorisation de l'ARS pour emprunter
Sébastien VILLERET
Direction des études et de la recherche de La Banque Postale
Cet article s'appuie sur les bases relatives à la nomenclature M21 et aux années 2015 à 2023 de la Direction générale des finances publiques (DGFiP), transmises depuis plusieurs années par la Direction générale de l'offre de soins (DGOS).
L'encours de dette des hôpitaux publics est, en euros courants, relativement stable depuis plus d'une dizaine d'années. Ainsi, à fin 2023, il reste proche de 30 milliards d'euros. Si les emprunts classiques demeurent largement majoritaires, la part de l'obligataire tend à croître ces dernières années (voir encadré 1).
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