Gestion prévisionnelle des emprunts toxiques, comment provisionner le risque ?
Céline LAGRAIS et Aurélien CHABERT
En 2010, ce CHU affichait un déficit d'exploitation de 2,8 millions d'euros, une capacité d'autofinancement de 15 millions d'euros avec un remboursement des annuités de la dette de 8 millions d'euros, et donc des marges d'investissement réduites (7 millions d'euros). Cette situation résulte du programme d'investissement achevé en 2009 avec un financement quasi à 100% par emprunt. Ceci a entraîné le surendettement de l'établissement et l'encours de la dette était de 108,7 millions d'euros fin 2010. Cette dette était toutefois bien positionnée en termes de composition, avec un taux moyen d'exp (...)