L'hôpital public peut-il encore spéculer ?
Pierre KERSAUZE
Une interrogation d'actualité
Cette interrogation est nouvelle dans les hôpitaux publics. Pourquoi ? D'une part, parce qu’il s’agit d’opérateurs historiquement peu endettés. D’autre part, parce que, pendant très longtemps, leur dette était très majoritairement composée d’emprunts à taux fixe. Enfin, parce que la faiblesse des encours limitait le risque : ainsi, dans le cas où l’hôpital avait contracté un emprunt à taux variable, la hausse des taux d’intérêts avait, de fait, un impact marginal sur les dépenses totales de l’établissement.
Cette interrogation est, en revanche, moins (...)