Les unités pour détenus atteints de troubles psychiatriques
TREMEUR Muriel
Près de 12 000 malades souffrant d'affections psychiatriques seraient actuellement incarcérés sans recevoir les soins qui leur sont nécessaires, tandis que leur incarcération est susceptible d'aggraver leurs troubles. Il n’est pas non plus négligeable de prendre en considération la nocivité pour les autres détenus de partager souvent la même cellule qu’un malade psychiatrique.
Les détenus faisant l’objet d’une hospitalisation sans consentement relevaient traditionnellement des hôpitaux psychiatriques. Le transport de ces personnes était assuré par du personnel de santé, escorté si nécess (...)